Appris Par Coeur Songtext
Excusez mon discours,
Mais depuis que le rap alimente les fantasmes des jeunes bourges
Les rappeurs deviennent bêtes et sourds
S'bousculent dans leur caricature, jusqu'à en devenir rouge
Excusez mes pensées
Mais le danger de ne se trouver qu'à meugler ou à chialer
A se voir ou en monstre ou bien en victime
Et on s'retrouve à n'avoir plus que ces deux alliés
Je ne veux pas être lu mais appris par cur
Mon effluve, reçue comme des écus par les imitateurs
Dans un rap où les élus oublient ce que c'est qu'être rappeur
Depuis que les radios et la tune, rendent muet comme du gafeur
Je ne veux pas être lu mais appris par cur
Dans un monde où les acteurs n'apprennent qu'à faire d'la vapeur
De la chaleur, qui ne sera que chaleur
Quand seul un feu donnera à craindre aux éternels maîtres prédateurs
Maintenant que c'est exotique de fantasmer sur rap violent
Les rappeurs deviennent les bêtes de ce public donnant-donnant
Sortir le rap de l'enfance, tel est mon rêve d'enfant
Loin de la condescendance des grands, c'est devenir grand
J'enlève l'habille, la laisse et le collier du ON
Ose parler en JE, m'échappe du clan et m'identifie
Parce que ON ne fait rien pour vous, parce que c'est que du flan
Parce que ON c'est trop vague et que je suis trop précis
Je me rend compte qu'au bout du compte, si on s'enfonce, se prélasse
C'est attendre de chaque énarque, une relation paternaliste
Mettre des ILS en tout c'qui me dépasse à force me rend las
Parce que de qui je parle, de l'Etat ? Babylone ? Le Christ ?
Enlève les ON, et les ILS, et derrière ces draps blancs
Se cachent les processus d'êtres vivants, qui ont même chair même sang
Qui ont eux aussi cette règle, du "oeil pour oeil, dent pour dent"
Pourtant on ne la fait subir, qu'à nos frères et dans nos plans
Planteurs de couteau dans nos propres saveurs
Comme quoi les minorités n'ont pas besoin d'aide pour leur malheur
Parce que notre force est pérave, et parce que vos messages m'écurent
Je ne veux pas être lu mais appris par cur
Mec, le danger ne vient pas de toi, tu n'joues qu'le rôle de bretelles
Supportant chaque poids des conséquences à chaque séquelle
Je ne viens pas en moraliste, mais c'est de la logique réelle
Mec, si tu veux être machiavélique ? Lis Machiavel
Même que tu verras que tes dix putains d'années de vécu bien dur
Valent à peine et tout juste, quelques bonnes années de lecture
C'est juste que personne n'a eu les tripes de le penser, de le dire,
Que cartable, stylo et l'air curieux changent à ravir ton allure
Moi je ne veux pas être lu mais appris par cur
Mon effluve, reçue comme des écus par les imitateurs
Dans un rap où les élus oublient ce que fut qu'être rappeur
Depuis que les radios et la tune, rendent muet comme du gafeur
Ma plume sort de l'étui, et quand restent mes écrits,
J'me sentirais pas si bien dans un Hip Hop américain
J'ai tout compte fait ici, mon p'tit style épanoui
Je suis un MC amphibien, nageant dans le flow parisien
Hélas, trop de liasse donne trop peu d'uvres, donne des cervelles de pieuvres
Je veux être efficace par la preuve, partout où je passe,
Créer une ambiance neuve, et prendre une nouvelle place,
Dans la ville lumière bien lasse, quand nos romances pleuvent
Le rap évolue voyez-vous, mais vers le mépris, le vif manque d'empathie
Que l'argent et le succès verrouillent
Tu as mis un masque à ton dégoût et tu t'es cru plus mature mais t'es fou !
Tu t'es fait aliéné tout l'cerveau et c'est tout !
Car savoir où tu mettais ta rage, c'était savoir c'que tu fous là,
Maintenant on s'croit à contre-courant mais on est dans notre heure
C'était un message, ainsi parlait Rocéthoustra.
Je ne veux pas être lu, mais appris par cur
Mais depuis que le rap alimente les fantasmes des jeunes bourges
Les rappeurs deviennent bêtes et sourds
S'bousculent dans leur caricature, jusqu'à en devenir rouge
Excusez mes pensées
Mais le danger de ne se trouver qu'à meugler ou à chialer
A se voir ou en monstre ou bien en victime
Et on s'retrouve à n'avoir plus que ces deux alliés
Je ne veux pas être lu mais appris par cur
Mon effluve, reçue comme des écus par les imitateurs
Dans un rap où les élus oublient ce que c'est qu'être rappeur
Depuis que les radios et la tune, rendent muet comme du gafeur
Je ne veux pas être lu mais appris par cur
Dans un monde où les acteurs n'apprennent qu'à faire d'la vapeur
De la chaleur, qui ne sera que chaleur
Quand seul un feu donnera à craindre aux éternels maîtres prédateurs
Maintenant que c'est exotique de fantasmer sur rap violent
Les rappeurs deviennent les bêtes de ce public donnant-donnant
Sortir le rap de l'enfance, tel est mon rêve d'enfant
Loin de la condescendance des grands, c'est devenir grand
J'enlève l'habille, la laisse et le collier du ON
Ose parler en JE, m'échappe du clan et m'identifie
Parce que ON ne fait rien pour vous, parce que c'est que du flan
Parce que ON c'est trop vague et que je suis trop précis
Je me rend compte qu'au bout du compte, si on s'enfonce, se prélasse
C'est attendre de chaque énarque, une relation paternaliste
Mettre des ILS en tout c'qui me dépasse à force me rend las
Parce que de qui je parle, de l'Etat ? Babylone ? Le Christ ?
Enlève les ON, et les ILS, et derrière ces draps blancs
Se cachent les processus d'êtres vivants, qui ont même chair même sang
Qui ont eux aussi cette règle, du "oeil pour oeil, dent pour dent"
Pourtant on ne la fait subir, qu'à nos frères et dans nos plans
Planteurs de couteau dans nos propres saveurs
Comme quoi les minorités n'ont pas besoin d'aide pour leur malheur
Parce que notre force est pérave, et parce que vos messages m'écurent
Je ne veux pas être lu mais appris par cur
Mec, le danger ne vient pas de toi, tu n'joues qu'le rôle de bretelles
Supportant chaque poids des conséquences à chaque séquelle
Je ne viens pas en moraliste, mais c'est de la logique réelle
Mec, si tu veux être machiavélique ? Lis Machiavel
Même que tu verras que tes dix putains d'années de vécu bien dur
Valent à peine et tout juste, quelques bonnes années de lecture
C'est juste que personne n'a eu les tripes de le penser, de le dire,
Que cartable, stylo et l'air curieux changent à ravir ton allure
Moi je ne veux pas être lu mais appris par cur
Mon effluve, reçue comme des écus par les imitateurs
Dans un rap où les élus oublient ce que fut qu'être rappeur
Depuis que les radios et la tune, rendent muet comme du gafeur
Ma plume sort de l'étui, et quand restent mes écrits,
J'me sentirais pas si bien dans un Hip Hop américain
J'ai tout compte fait ici, mon p'tit style épanoui
Je suis un MC amphibien, nageant dans le flow parisien
Hélas, trop de liasse donne trop peu d'uvres, donne des cervelles de pieuvres
Je veux être efficace par la preuve, partout où je passe,
Créer une ambiance neuve, et prendre une nouvelle place,
Dans la ville lumière bien lasse, quand nos romances pleuvent
Le rap évolue voyez-vous, mais vers le mépris, le vif manque d'empathie
Que l'argent et le succès verrouillent
Tu as mis un masque à ton dégoût et tu t'es cru plus mature mais t'es fou !
Tu t'es fait aliéné tout l'cerveau et c'est tout !
Car savoir où tu mettais ta rage, c'était savoir c'que tu fous là,
Maintenant on s'croit à contre-courant mais on est dans notre heure
C'était un message, ainsi parlait Rocéthoustra.
Je ne veux pas être lu, mais appris par cur