Feignant Et Gourmand Songtext
Tous les soirs mon cagant de père
Me ronchonne : « tu es un vaurien !
Tu aimes bien manger, tu ne veux rien faire ;
Un jour tu finiras mal, c'est certain ! »
J'ai envie de lui dire : « Oh fan !
La vie ne doit pas être une torture,
Cu es pas feniand, cu es pas gromand
Qu'un tron de dieu lo cure. »
Cu es pas feniand, cu es pas gromand
Qu'un tron de dieu lo cure !
Au lieu de naître comme une canaille,
Sixième d'un pauvre ouvrier maçon,
Pourquoi je ne suis pas sorti des brailles
D'un riche commerçant ou d'un patron !
Moi, si paresseux !
Quelle belle vie !
Quel plaisir si j'avais eu du pognon !
Oh quel bonheur !
Tu veux mon avis,
De pouvoir me goinfrer comme un cochon !
L'année passée, au moment des fêtes,
Dans ma poche il n'y avait plus un radis,
Jeûner, pour moi c'est vraiment trop de peine ;
Surtout le 25 décembre à minuit !...
Zou au fripier,
Adieu mon blouson,
J'en ai tiré un bon paquet de tunes,
J'en ai eu assez
Pour un gueuleton,
Chez Passédat, oh fan quelle fortune !
Aujourd'hui chacun parle politique,
Je ne m'en mêle pas, je n'y comprends rien ;
Mais le premier devoir de la République
Devrait être de nourrir ceux qui n'ont rien !
Me ronchonne : « tu es un vaurien !
Tu aimes bien manger, tu ne veux rien faire ;
Un jour tu finiras mal, c'est certain ! »
J'ai envie de lui dire : « Oh fan !
La vie ne doit pas être une torture,
Cu es pas feniand, cu es pas gromand
Qu'un tron de dieu lo cure. »
Cu es pas feniand, cu es pas gromand
Qu'un tron de dieu lo cure !
Au lieu de naître comme une canaille,
Sixième d'un pauvre ouvrier maçon,
Pourquoi je ne suis pas sorti des brailles
D'un riche commerçant ou d'un patron !
Moi, si paresseux !
Quelle belle vie !
Quel plaisir si j'avais eu du pognon !
Oh quel bonheur !
Tu veux mon avis,
De pouvoir me goinfrer comme un cochon !
L'année passée, au moment des fêtes,
Dans ma poche il n'y avait plus un radis,
Jeûner, pour moi c'est vraiment trop de peine ;
Surtout le 25 décembre à minuit !...
Zou au fripier,
Adieu mon blouson,
J'en ai tiré un bon paquet de tunes,
J'en ai eu assez
Pour un gueuleton,
Chez Passédat, oh fan quelle fortune !
Aujourd'hui chacun parle politique,
Je ne m'en mêle pas, je n'y comprends rien ;
Mais le premier devoir de la République
Devrait être de nourrir ceux qui n'ont rien !