Suzanne

Suzanne est née sur une île
Que je ne connais pas ;
Elle est montée à la ville,
Je n'ai jamais su pourquoi.
Paris en plein été,
Il lui manquait ses cocotiers...

Mais ça, c'est la vie,
ça, c'est la vie
Mais ça, c'est la vie,
ça, c'est la vie
Et elle trouvait ça... Normal

Suzanne, quand j'avais trois ans,
Tout rond et tout petit,
Elle était ma seconde maman,
Elle m'expliquait Paris :
Du tombeau de Napoléon
à toutes les gloires du Panthéon...

Tu vois, ça, c'est la vie,
ça, c'est la vie.
Tu vois, ça, c'est la vie,
ça, c'est la vie.
Et elle trouvait ça... Normal.

Oh, Suzanne,
Au paradis, s'il n'y a qu'une femme, c'est toi,
Suzanne,
Au paradis, s'il n'y a qu'une femme, c'est toi.
Paix soit à ton âme, Suzanne,
Paix soit à ton âme,
Paix soit à ton âme, Suzanne,
Paix soit à ton âme.

Suzanne, c'était une famille,
Des gens qu'elle rencontrait ;
Un mot, une remarque gentille,
Et ça les étonnait :
On a perdu l'habitude
Des gens qui savent aimer pour rien...

Mais ça, c'était sa vie,
C'était sa vie,
Tout ça, c'était sa vie,
C'était sa vie,
Et elle trouvait ça... Normal.

Suzanne a vieilli, tranquille,
Avec bien peu d'amis.
Seule, ce n'était pas facile
De rire de la vie.
Mais un soir elle s'est endormie ;
C'est de la chance,
Tout le monde l'a dit...

Mais plus va la vie,
Plus va la vie,
Plus va la vie,
Plus va la vie,
Moi, je trouvais ça... Normal.

Oh, Suzanne,
Au paradis, s'il n'y a qu'une femme, c'est toi,
Suzanne,
Au paradis, s'il n'y a qu'une femme, c'est toi,
Paix soit à ton âme, Suzanne,
Paix soit à ton âme,
Paix soit à ton âme, Suzanne,
Paix soit à ton âme,
Paix soit à ton âme, Suzanne,
Paix soit à ton âme,
Paix soit à ton âme, Suzanne,
Paix soit à ton âme... Suzanne.