Je Reviens Songtext
J'ai pas vu passer l'temps, le vent, les grandes marées,
J'suis pas vieux, pourtant, j'suis fatigué.
J'ai pas vu passer l'plaisir mais j'en garde des marques qui font souffrir,
C'est pas des trucs qu'on emprisonne,
C'est juste là que ça résonne.
J'ai pas vu passer l'temps, le vent, les grandes marées,
Ils ont bien dû gueuler les cormorans mais j'avais l'dos tourné,
Sur toute une vie dont il n'est rien resté,
Qu'un tatouage obsolète sur ma peau délavée.
Et je regarde les néons qui font les cons,
Là-bas, sur le périph',
C'est tout rouge, tout bleu, je ferme les yeux,
J'ai jamais vu de noir si beau.
Elle habite au vingtième, ça fait treize étages plus haut que le septième ciel,
Quand j'descendrai d'ici, plus rien ne sera jamais pareil,
Une nouvelle peau sortie de la plaie,
Je me sens bien, je reviens.
J'ai touché l'fond, lâché du lest,
Les morues, les cafards et tout l'reste,
Je me sens bien.
Marcher dans les rues, à pleins poumons,
L'odeur des femmes, de leur giron,
Je me sens bien, je reviens.
Mais ce n'est plus la même Terre,
Mais y'a un ciel aussi et celui-là, il est à moi.
J'aurais jamais dû te laisser ma ville,
Mais je me sens bien, je reviens.
J'suis pas vieux, pourtant, j'suis fatigué.
J'ai pas vu passer l'plaisir mais j'en garde des marques qui font souffrir,
C'est pas des trucs qu'on emprisonne,
C'est juste là que ça résonne.
J'ai pas vu passer l'temps, le vent, les grandes marées,
Ils ont bien dû gueuler les cormorans mais j'avais l'dos tourné,
Sur toute une vie dont il n'est rien resté,
Qu'un tatouage obsolète sur ma peau délavée.
Et je regarde les néons qui font les cons,
Là-bas, sur le périph',
C'est tout rouge, tout bleu, je ferme les yeux,
J'ai jamais vu de noir si beau.
Elle habite au vingtième, ça fait treize étages plus haut que le septième ciel,
Quand j'descendrai d'ici, plus rien ne sera jamais pareil,
Une nouvelle peau sortie de la plaie,
Je me sens bien, je reviens.
J'ai touché l'fond, lâché du lest,
Les morues, les cafards et tout l'reste,
Je me sens bien.
Marcher dans les rues, à pleins poumons,
L'odeur des femmes, de leur giron,
Je me sens bien, je reviens.
Mais ce n'est plus la même Terre,
Mais y'a un ciel aussi et celui-là, il est à moi.
J'aurais jamais dû te laisser ma ville,
Mais je me sens bien, je reviens.