Cessez le feu! Songtext

Un jour viendra où je quitterai cette terre

Mais j'souhaite que les gens s'rappellent de cet air

C'est un appel à la paix,

Une opposition à la violence

Un cessez-le-feu pour tous les jeunes

Des ghettos en France

Que les armes soient posées, les esprits reposés

Les pulsions maîtrisées et le diable méprisé

J'crois franchement qu'il est temps

Que l'on hisse le drapeau blanc

"Afin que nos trottoirs ne soient

jamais plus couleur sang"

Passe-moi le mic

Que j'rende hommage aux disparus

A ceux parmi nous qu'on été victimes de la rue

Ceux qui ont quitté ce bas-monde

Souvent la conséquence

D'une adolescence insolente

Rage, douleur et larmes, chacun son tour

La violence un boomerang dont est assuré le retour

Combien sont partis avec l'intention de se ranger

Alors que leurs ennemis, eux, voulaient se venger

Il faut cesser le feu !



refrain



C'est la rue et ses dangers

J'ai poussé parmi les inconscients

Vécu tant d'situations au dénouement boulversant

L'amertume du ghetto j'en ai l'empreintes

Le respect s'y perd, la morale y est enfreinte

C'est une spirale d'insouciance,

Une marée d'intolérance

Qui fait que les jeunes vacillent

Dans un tornade de violence

Des vies mouvementées rythmées

Au son des fusillades

Pendant que la police tarde,

Les jeunes se tendent des embuscades

Pas étonnant qu'ils sursautent

Même à la fermeture des portes

Le diable frappe à leurs coeurs

Et certains lui ouvrent les portes

A force d'arrogance, ils basculent dans l'ignorance

Beaucoup se la sentent d'ôter une vie avec aisance

Constate que l'état se dégrade,

Peu-à-peu s'enflamment nos banlieues

C'n'est pas ignoré en haut-lieu, messieurs,

Il faut cesser le feu !



refrain



Combien de mères veillent

Jusqu'au retour de leur fils

Apprennent leur décès de la bouche de la police

D'abord exaspérées, les voilà désemparées

Le meurtre de leur gosse,

Crois-tu qu'elles s'y soient préparées?

Elles ont allaité, porté neuf mois le défunt

Et en un seul geste

C'est vingt ans d'espoir qui s'défont

C'est le destin,

La mort ne previent pas mais elle contraint

Universelle, aucun être humain s'en abstient

Trop de rancoeurs, dans nos coeurs

Trop de morts dans nos rangs

Doucement, c'est l'inquiétude

Qui dévore nos parents

Les familles paient le prix cher,

Perdent des êtres chers

Les douleurs sont profondes,

Quand l'âme se sépare de la chair

Si j'écris rage, douleur et larmes

C'est que j'tire l'alarme quand parle l'arme

C'est que j'tire l'alarme quand s'égarent les âmes

Et que le ch-chaytan les réclame
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