Je Prends Mon Temps

De New-York à Singapour,
Tant de foule qui nous entoure.
Dans les rues tout va trop vite,
C'est comme si les gens prenaient la fuite.
Je les vois qui tournent en rond.
Je ne sais pas où ils vont ?
J'aim'rais leur demander
Mais quand je veux les rattraper,

Une voix me dit : ne te presse pas.
Et je ralentis : c'est mieux comme ça.
Les gens passent autour de moi
Et pendant ce temps là,

Je veux regarder le soleil
Réchauffer la nature qui s'éveille.
Quand tout le monde avance en courant,
Tout doucement, je prends mon temps.
Je veux voir des couchers de soleil
Tomber sur la nature en sommeil.
Quand tout le monde avance à deux-cents à l'heure,
Moi, je prends le temps d'écouter mon cœur.

Quand la vie devient difficile,
Au milieu des bruits de la ville ;
Sans détour, je vais, je cours
Jusqu'à ses grandes tours
Et je monte aux cent dixième étage
Pour voir les nuages
Qui filent à toute allure,
Dans le ciel azur.

Alors, je leur dis : attendez-moi.
Et je les supplie : emmenez-moi
Dans une île où rien ne presse.
Là, où le temps paresse.

REFRAIN

De New-York à Singapour,
Tant d'espace qui nous entoure
Mais je sais que pour l'apprécier,
Stop, je dois m'arrêter.

REFRAIN