Gontran Songtext
Tous les matins Gontran se réjouit d'être un gros porc
Quand il se marre en vomissant ça fait "glouglou" les enfants crient "encore"!
Et lorsqu'ils le taquinent en rappelant à son souvenir
Que le dégoût d'être un nabot ne le fera jamais grandir
Il s'enferme chez lui pour se recueillir
Et il regarde en souriant s'étaler sous ses grands yeux gloutons
Les sentiments vulgair's à la télévision [bis]
Dehors, complaisamment, les lépreux comparent leurs croûtes
En noir, en rouge, en blanc, dans la rue partout s'ébattent les scouts
"Enfin libres !" crient-ils en s'embrassant avec émoi
Si honteux hier encore, ils sont si fiers de leurs ténias
Depuis qu'ils savent que toute la troupe en a
Tandis qu'un jeune cœur meurtri chante avec bruyante passion
Ses sentiments vulgair's à la télévision (bis)
On sonne, c'est la voisine qui vient s'écouter parler d'elle
"Moi j'suis du genr', qui j'suis comm' ça, j'estime avoir droit, j'suis pas d'celles
Et si j'ai changé j'y peux rien, je le quitte il le faut..."
Mais au milieu de sa phrase Gontran l'étouffe avec un poireau
Et jusque dans ses ultimes soubresauts
L'on sent nager en elle comme l'eau dans un poisson
Les sentiments vulgair's de la télévision (bis)
Au tribunal, Gontran, serein, expose sa défense :
"Désolé, j'aurais tant préféré pouvoir regretter mon geste;
Et n'allez pas croire que j'agisse ainsi par malveillance,
Mais pour en aimer quelques uns je dois bien détester le reste"
Et tandis qu'on le conduit à la potence
Les rebelles en troupeaux bénissent dans leur communion
Les sentiments vulgair's de la télévision (bis)
Quand il se marre en vomissant ça fait "glouglou" les enfants crient "encore"!
Et lorsqu'ils le taquinent en rappelant à son souvenir
Que le dégoût d'être un nabot ne le fera jamais grandir
Il s'enferme chez lui pour se recueillir
Et il regarde en souriant s'étaler sous ses grands yeux gloutons
Les sentiments vulgair's à la télévision [bis]
Dehors, complaisamment, les lépreux comparent leurs croûtes
En noir, en rouge, en blanc, dans la rue partout s'ébattent les scouts
"Enfin libres !" crient-ils en s'embrassant avec émoi
Si honteux hier encore, ils sont si fiers de leurs ténias
Depuis qu'ils savent que toute la troupe en a
Tandis qu'un jeune cœur meurtri chante avec bruyante passion
Ses sentiments vulgair's à la télévision (bis)
On sonne, c'est la voisine qui vient s'écouter parler d'elle
"Moi j'suis du genr', qui j'suis comm' ça, j'estime avoir droit, j'suis pas d'celles
Et si j'ai changé j'y peux rien, je le quitte il le faut..."
Mais au milieu de sa phrase Gontran l'étouffe avec un poireau
Et jusque dans ses ultimes soubresauts
L'on sent nager en elle comme l'eau dans un poisson
Les sentiments vulgair's de la télévision (bis)
Au tribunal, Gontran, serein, expose sa défense :
"Désolé, j'aurais tant préféré pouvoir regretter mon geste;
Et n'allez pas croire que j'agisse ainsi par malveillance,
Mais pour en aimer quelques uns je dois bien détester le reste"
Et tandis qu'on le conduit à la potence
Les rebelles en troupeaux bénissent dans leur communion
Les sentiments vulgair's de la télévision (bis)